Photo © Yannick Vigouroux, « 31 janvier 2012 »
(Samsung Nexus S Android - Application "vignette")
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Face à la haute technicité du tout numérique et à la standardisation des images, on assiste depuis quelques années à la résurgence à l'échelle internationale - relayée par les médias et les réseaux sociaux, et mise en valeur à travers festivals et expositions -, de pratiques photographiques dites "pauvres", qui consistent en l'utilisation de procédés anciens et d'appareils fabriqués, rudimentaires ou cheap (photogrammes, sténopé, cyanotypes et autres procédés anciens, polaroïd, lomographie et autres appareils à lentille plastique, photophonie…), faisant une large place à l'expérimentation, et dont les résultats, aléatoires, tranchent avec les normes de l'idéal photographique : les images pauvres jouent sur l'accident, le flou, le cadrage hasardeux, le vignettage, la saturation des contrastes et des teintes, la surimpression, le prosaïsme des sujets,…, remettant en cause les notions de bonne ou mauvaise photo, de photo réussie ou ratée.
C'est cette tendance que nous nous proposons de mettre à l’honneur au sein de la médiathèque Marguerite Duras dans le cadre de la manifestation A Minima : Carte blanche à Yannick Vigouroux, à travers des expositions, conférences et ateliers pratiques.
A côté de photographes professionnels invités, nous avons lancé un appel à participation aux photographes utilisant les procédés relevant de la photographie pauvre, amateurs ou non, sans limite d’âge.
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