|
Vibrations musicales, Mini Diana, 2011 - Copyright Hermine Naudin |
|
Ombres lumineuses, Mini Diana, 2011 - Copyright Hermine Naudin |
|
Le Louvre dans une lucarne, Mini Diana, 2011 - Copyright Hermine Naudin |
|
Printemps au café, Mini Diana, 2011 - Copyright Hermine Naudin |
|
Notre-Dame-de-la-Garde et ombres chinoises, Mini Diana, 2011 - Copyright Hermine Naudin |
|
De l'ombre à la couleur, Mini Diana, 2011 - Copyright Hermine Naudin |
|
Voyage dans l'espace, Mini Diana, 2011 - Copyright Hermine Naudin |
"Je suis étudiante en doctorat
de droit, passionnée par la photographie depuis que j’ai découvert la
lomographie. Je suis loin d’être une professionnelle, mais j’aime l’idée que le
jeu et l’absurde fassent partie intégrante de la façon d’appréhender l’art. Et
cette photographie que l’on peut surnommer "pauvre" est peut-être
pauvre en esthétisme de papier glacé des magazines, mais bien plus riche
cependant en évocation, surprises et instantanéité.
Pour le concours A minima,
je vous propose des photos qui capturent des moments de vie banale pas toutes
nettes ou structurées mais faisant la part belle à mon amour pour le 35mm en
Mini Diana. J’aime aussi l’étude de la lumière que nous permet cet appareil. En
effet en jouant sur l’intensité de la lumière et du soleil on peut observer des
photos qui passent de très sombres où percent quelques rayons de soleil à
d’autres où une surexposition va irradier le champ. Ce qui m’a alors intéressé
a été d’établir un parallèle entre les clichés choisis (retraçant le dégradé
d’intensité lumineuse) et le mythe allégorique de la caverne de Platon. En
effet, les observateurs des photos faisant de plus en plus face à des photos
claires, et donc face "aux vérités", la lumière mettant à nu les
objets et les personnes. Les flous des photos "pauvres" représentant
le chemin incertain à emprunter pour devenir un homme libre de ses chaînes,
représentant aussi en ça le tâtonnement du photographe amateur. On peut
observer de la photo 1 à 6 les flous noirs et blancs des incertitudes, les
fenêtres de couleurs nous faisant entrevoir certains décors, pour enfin finir
sur la pleine exposition faisant feu sur un homme prêt à se lever de son
fauteuil. Pour la 7ème photo, cette dernière cristallise ce qu’on
peut imaginer d’un rêve photographique, celui qui nous permet de voyager dans
le temps et dans l’espace, laissant paraître en une image deux lieux se
joignant en un, la magie du cliché réunie par un penseur."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire