© Electre
Différentes séries de
polaroids représentatifs du travail de Corinne Mercadier sont présentées dans
ce bel ouvrage.
Dans un entretien avec Magali Jauffret, Corinne
Mercadier explique parfaitement sa démarche : « Si je passe du Leica
au Polaroid c’est pour perdre de la définition, contraster, distordre l’image
première. Je l’éclaire, je la cache. J’ai besoin des défauts de la pellicule
pour que la photo devienne une image mentale. Il y a aussi l’immédiateté du
résultat qui compte […] très différente de l’immédiateté du numérique : la
photo s’est développée sous nos yeux. Et puis, [le Polaroid] a un grain, une
gamme de couleurs qui lui sont propres. »
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