Holga à la plage 1, Holga 120 CFN, 21 x 21 cm, s.d. - Copyright Michaël Terraz |
Holga à la plage 2, Holga 120 CFN, 21 x 21 cm, s.d. - Copyright Michaël Terraz |
Holga à la plage 3, Holga 120 CFN, 21 x 21 cm, s.d. - Copyright Michaël Terraz |
Holga à la plage 4, Holga 120 CFN, 21 x 21 cm, s.d. - Copyright Michaël Terraz |
Holga à la plage 5, Holga 120 CFN, 21 x 21 cm, s.d. - Copyright Michaël Terraz |
Holga à la plage 6, Holga 120 CFN, 21 x 21 cm, s.d. - Copyright Michaël Terraz |
Holga à la plage 7, Holga 120 CFN, 21 x 21 cm, s.d. - Copyright Michaël Terraz |
Holga à la plage 8, Holga 120 CFN, 21 x 21 cm, s.d. - Copyright Michaël Terraz |
Holga à la plage 9, Holga 120 CFN, 21 x 21 cm, s.d. - Copyright Michaël Terraz |
Holga à la plage 10, Holga 120 CFN, 21 x 21 cm, s.d. - Copyright Michaël Terraz |
Holga à la plage 11, Holga 120 CFN, 21 x 21 cm, s.d. - Copyright Michaël Terraz |
Holga à la plage 12, Holga 120 CFN, 21 x 21 cm, s.d. - Copyright Michaël Terraz |
Holga à la plage 13, Holga 120 CFN, 21 x 21 cm, s.d. - Copyright Michaël Terraz |
Holga à la plage 14, Holga 120 CFN, 21 x 21 cm, s.d. - Copyright Michaël Terraz |
Holga à la plage 15, Holga 120 CFN, 21 x 21 cm, s.d. - Copyright Michaël Terraz |
"Né en 1976, Michaël Terraz se forme au dessin, à la photographie et au graphisme dans les écoles
suisses. Il apprend la photographie « à
l’ancienne », le développement et le tirage en laboratoire. Il
publie et édite son premier livre en 2003 « Le
troglodyte au Supermarché » dans lequel il présente,
entre autres, un travail photographique sur le
thème du supermarché. En 2005, grâce à
l’obtention d’une bourse d’artiste, il déménage
à la Cité Internationale des Arts de Paris. Il publie
en 2009 un nouveau livre d’art « Jardin » et
expose des installations photographiques et des
dessins dans la prestigieuse Villa Bernasconi à
Genève. Il est également lauréat de plusieurs
concours, dont le Grand Prix de la Création
Graphique Suisse en 2006. Aujourd’hui il vit et
travaille
à Paris sur un projet de film cinéma.
Holga à la plage
Des enfants qui jouent au cerf-volant sur la
plage, une vieil homme qui me demande pourquoi je
veux le prendre en photo et qui se met à rire
lorsque je lui réponds que je le trouve beau, un vieux
marin nostalgique qui retourne à la mer dans sa
lunette, des touristes s’exposant tel des œuvres
d’art, un chien qui me fait les yeux flous, un
bateau de corsaire qui semble s’être perdu au milieu
des curistes, un vacancier qui contemple toute
sa solitude, des oiseaux qui s’envolent, …
Dans cette série d’images, je me suis laissé
conduire, simplement guidé par l’inspiration de
l’instant. Pas de grand concept, pas d’études ni
de recherches esthétiques compliquées ou
anecdotiques. Juste du temps, des rencontres et
un regard curieux sur tout ce qui m’entoure et
que je découvre au fur et à mesure de mes pas.
Ces photographies ont été prises avec un
appareil argentique de moyen format (film 120 / 6x6
cm),
le Holga 120 CFN.
Fabriqué et commercialisé pour la première fois
à Hong Kong en 1982, le Holga fut construit
pour les Chinois. C'est la «caméra du peuple»,
tout le monde peut l'utiliser. Avec le temps, cet
appareil s'est exporté vers l'Ouest et est
devenu un mythe dans les cercles de photographes en
Europe et aux États-Unis.
Avec le Holga, on retrouve tous les défauts que
les appareils d'aujourd'hui cherchent à corriger :
flou, mauvaise exposition, couleurs faussées,
etc. L'appareil propose très peu de possibilités de
réglages, mais laisse cependant de larges marges
de manœuvre, quant au temps d'exposition, au
déclenchement du flash, à l'avancement du film,
complètement manuel, ce qui permet d'explorer
des domaines inaccessibles avec un appareil de
base actuel.
Chaque objectif d’un Holga est différent et
donnera une image différente de la même scène. Plus
on l’utilise, plus on le connaît et plus on
apprivoise ses « défauts » pour les transformer en
qualités.
Pour moi, c’est une photographie poétique, libre
et très instinctive. J’aime le faux côté aléatoire
dans cette façon d’envisager les images, il faut
réfléchir, ou non, justement, ne pas réfléchir,
ressentir, afin d’être en cohérence avec cet
outil et la façon qu’il a, ou qu’elle a, puisque c’est une
dame, de souligner les formes et les couleurs.
Finalement,
c’est juste un travail de collaboration entre Holga et moi."
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